Le poids de la réussite scolaire

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Le poids de la réussite scolaire

Quel parent n’a pas rêvé que son enfant réussisse sans peine à l’école ?

Devenu vitrine de réussite sociale l’enfant a souvent à subir des pressions qui peuvent, au lieu de l’aider le pénaliser, lui poser problème et lui faire du mal. Avant d’entraîner un enfant vers des chemins oppressant, qu’est-ce qui pousse les parents dans ce besoin de réussite ? Que peut entraîner cette pression ?

De nombreuses espérance à combler

Dés que notre enfant arrive, et parfois avant même qu’il ne soit né, nous mettons sur ses épaules une quantité de rêves, d’espérances, et d’idéaux. Cette attitude peut très bien être légitime, elle n’en ai pas moins écrasante et insupportable pour nos enfants. La position des parents se comprend dans le sens où il veut le meilleur pour leur enfant. Mais les critères sont en fonction de nos propres réussites ou échecs, et non pas en fonction des besoins de l’enfant ou de sa personnalité. Ce que l’enfant intègre, et de façon inconsciente, ce sont les aspirations parentales, ou même familiales. Ces attentes sont, de nos jours, encore plus fortes, car l’idée qui est de plus en plus véhiculée est qu’un enfant qui réussit a de bons parents. Il est le miroir, l’image, de la réussite familiale. Cette pression qui s’exerce sur l’enfant commence bien sûr à la naissance, mais prend une tout autre ampleur dés la scolarisation, et ce dés la maternelle. Cette pression ira en s’accentuant tout au long de sa scolarité, d’autant plus si les parents n’ont pas réussit à prendre le recul nécessaire.

La peur de décevoir de l’enfant

Même si l’enfant n’est pas conscient de tout ce que l’on attend de lui, il est imprégné par cette peur de décevoir. Il ne cherche pas à réussir pour lui-même, mais pour continuer à être aimé et respecter par ses parents. C’est comme un poids permanent qu’il porte sur ses épaules, il se sent contraint et forcé de réussir.

Bien évidement il peut tout à fait être à la hauteur des attentes, mais l’impact sur sa personnalité ne sera pas minime. Dans le cas de l’échec, les résultats peuvent être désastreux dans sa construction psychologique et son développement psychosocial.

Il y a bien entendu une part de notre propre vécu scolaire qui se transmet à nos enfants. L’important est de trouver un équilibre entre la transmission de ce que nous sommes et ce que nous voulons qu’ils soient. Bien sûr, l’absence de pression au niveau scolaire peut être néfaste et l’empêcher d’investir l’école. Mais nous devons aider l’enfant à trouver une pression saine. Une pression qui sera la sienne et reflètera son propre désir de réussite en fonction de SES désirs. Si ses parents se montrent exigeant tout en lui laissant sa place, au lieu de le vivre comme une souffrance, l’enfant se sentira soutenu et encouragé pas sa famille.

Un équilibre à trouver

Il est très difficile de trouver l’équilibre dans la pression que nous mettons à nos enfants concernant leur réussite.

Il est important de se positionner en tant qu’accompagnant et non pas le pousser. L’aider à faire des choix, ce n’est pas choisir à sa place. Il faut s’intéresser à son travail, sans pour autant en faire un cheval de bataille. A lui d’apprendre à son rythme pour atteindre un niveau de réussite qui lui appartiendra. Peut être aura-t-il un niveau « inférieur » ou « supérieur » à celui de ses parents, mais ce sera le sien, et sa réussite sera la sienne.

Dans tout cela, il ne faut pas oublier la notion du plaisir d’apprendre. Aux parents de véhiculer à leurs enfants que l’école peut apporter de la satisfaction, et que même s’il rencontre des difficultés, ce n’est pas quelque chose de catastrophique.

Alors, chers parents vous verrez vos enfants heureux, même si vous ne pouvez pas utiliser leur réussite pour flatter votre ego. Votre image sociale sera celle de parents qui ont réussit à rendre leur enfants heureux et épanouis dans leur scolarité. Et croyez ce n’est déjà pas rien !

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